L'échec

L'échec
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L’échec fait partie intégrante de notre vie et ce n'est pas toujours simple de l'accepter ou de le gérer.

Après lui, on se sent incompétent et inadapté, parfois on se sent frustré et d'autres fois on a honte ; honte d'avoir échoué, honte du regard des autres. Cela mène à de la déception ou de la colère envers soi-même ou envers les autres.

Souvent, on essaye de se trouver des excuses, on réagit dans l'émotion et on blâme les autres : "si le projet est un échec, c'est parce que tu n'étais pas assez investi", "nous avons raté car la direction ne nous a pas aidée", "si seulement nous avions eu plus de budget !".

Et pourtant l'échec n'est pas un problème, au contraire ! C'est un signal qui alerte sur un défaut dans notre stratégie, dans notre méthodologie ou dans notre rapport aux autres. Il doit permettre de se remettre en question et de s’interroger sur les raisons qui ont menées à cette situation.

‘‘ Ceux qui abandonnent ne se rendent jamais compte à quel point ils étaient prêt de réussir ’’ - Thomas Edison

Je vais tout d'abord vous présenter les 7 états psychologiques qui font suite à un choc.

Les 7 états psychologiques d'Elizabeth Kubler-Ross

Psychiatre de renom, elle a décrit les 7 états psychologiques qui font suite à un choc. Ces étapes s'appliquent aux chocs de manière général, et cela inclut les échecs.

Le choc

Qu’il survienne de manière impromptue ou non, le choc est source de stress pour le corps et pour l’esprit.

Le déni

Après le choc, l’esprit continuera à attendre un revirement de situation alors même qu’il est vain d’en espérer un. Le déni permet de se protéger mais empêche de faire face à la réalité.

La colère

Avec le temps, le refus d’y croire laisse place à la colère. «Pourquoi moi ?», «Ça n’aurait pas dû se passer comme ça».

La négociation

Une fois l’énervement passé, la personne tente souvent de négocier. Car «peut être y-a-t-il une solution ?».

La tristesse

Lorsque tout semble perdu, la tristesse envahit le corps et l’esprit, incontrôlable. La personne n’a plus goût à rien, son niveau d’exigence baisse et la motivation n’est plus là.

La résignation

La personne invoque la fatalité. Personne ne peut plus rien y faire.

L’acceptation

La phase de deuil débute. Elle est très importante ! Elle permet de s’interroger : «Est-ce ma faute ? Si oui, quelles sont-elles ? Ai-je commis des erreurs ?». Le deuil permet d’accepter l’événement.

La reconstruction

Une fois le deuil passé, la personne se reconstruit et va pouvoir à nouveau aller de l’avant ! Accepter nos échecs et en faire une force.

Le synonyme d’échec pourrait être l’expérience

Comment gérer l'échec ?

L'échec ne devrait pas mener à une démotivation et après le choc, les phases de déni, de colère, de négociation, de tristesse et de résignation sont nécessaires mais elles ne devraient pas durer trop longtemps.

Mieux vaut se concentrer sur la phase d'acceptation, c'est à dire poser factuellement les problèmes, identifier les raisons de l'échec et définir les actions pour les corriger à l'avenir.

Alors oui, il y a des jours où rien ne va et où tout semble perdu et la route est longue et semée d’embûches. Mais il ne tient qu’à nous de nous relever, recommencer à mettre un pied devant l’autre et choisir d'atteindre son objectif.

Et parfois il n’y a plus rien à faire mais savoir que l’on est allé au bout, en essayant toutes les options disponibles permet de ne pas regretter.

Conclusion

Appréhender l'échec n'est pas simple et nécessite beaucoup de courage pour ne pas sombrer. Mais c'est une étape nécessaire pour s'améliorer et évoluer. Et comme on dit, Rome ne s'est pas faite en 3 jours alors soyez indulgent avec vous-même mais restez persévérant car cela paye tôt ou tard !


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